La secrétaire

8 heures. Il est plus que temps pour Hélène de se rendre à son travail. Hélène, la trentaine, est secrétaire de direction à la « Fiduciaire Lafarge ». Monsieur Lafarge est bien entendu son amant, en attendant d’être bientôt, du moins l’espère-t-elle, son mari. C’est ainsi qu’elle voit les choses ; non seulement elle est une collaboratrice très efficace, mais aussi une maîtresse remarquable, apte à satisfaire l’amant le plus exigent.

Par ailleurs, elle connaît également beaucoup de choses sur les affaires de Monsieur Lafarge, des affaires peu reluisantes, des affaires qui seraient bien capables de l’envoyer rapidement méditer sur la relativité des choses et la précarité de toute situation malhonnêtement acquise. Cependant on n’en est pas encore là ! Nous sommes entre gens du monde, elle sait, son amant sait qu’elle sait et dans le monde feutré où ils évoluent l’un et l’autre, bien des complicités se scellent par un regard.

C’est au moment où elle songe à cela qu’un utilitaire Renault se présente dans son allée. Un jeune homme bien de sa personne en sort en costume de livreur tenant à la main un bordereau de livraison. Il sonne et se présente fort aimablement :

-« Bonjour madame, c’est pour la livraison. »
-« Mais quelle livraison, répond Hélène, je n’ai rien commandé ! »
-« Ah ! Écoutez madame, dit le livreur apparemment fort dépité, sur le bordereau de livraison il y a votre nom, et votre adresse. Tout ce que je sais du colis c’est qu’il est particulièrement encombrant et déclaré fragile. Je veux bien admettre que vous en refusiez la livraison mais il faudra alors apposer votre signature à même le colis. »

Intriguée, Hélène suit le livreur et passe la tête dans la camionnette. Brutalement, elle se sent poussée à l’intérieur, tandis que deux paires de mains la saisissent immédiatement, l’immobilisent, lui passent des menottes aux poignets et aux chevilles, un bâillon dans la bouche et une cagoule sur les yeux. Le tout n’a duré que quelques secondes et déjà la camionnette reprend sa route. Personne ne s’est rendu compte de rien .

Passé les premiers instants de terreur, Hélène reprend son calme et, comme toujours, surtout dans les moments de grand stress, son cerveau se met à fonctionner à toute allure. Première constatation : tout s’est passé très rapidement, très discrètement, très efficacement et sans aucune violence, ce sont indiscutablement des professionnels. Deuxième constatation : ses ravisseurs ont pris toutes les précautions pour qu’elle ne puisse les reconnaître, ni reconnaître le trajet entreprit ;il est donc certain qu’ils comptent la relâcher vivante, c’est déjà un bon point. Restent néanmoins en suspens plusieurs questions : qui l’a enlevée, pourquoi a-t-elle été enlevée et que va-t-il se passer avant qu’on la relâche ? Sur cette dernière question, elle commence à se faire une sérieuse idée puisque des mains avides la palpent sans retenue, une main s’insinue sous son chemisier, s’attarde sur la fine dentelle de son soutien-gorge, soupèse ses seins et tord le bout de ses tétons, tandis qu’une autre main remonte sa jupe, suit le gainé de ses bas, s’arrête un instant un peu étonnée devant le porte-jarretelles inattendu, remonte encore et tombe, visiblement déconcertée, sur un pubis rasé.

-« La salope ! Sous ses airs de bourgeoise BCBG, sous son tailleur blanc strict, cette salope n’a pas de slip ! »

La fouille continue, un doigt ne tarde pas à s’immiscer dans sa chatte pour constater que les parois sont déjà sérieusement humides et son clitoris bien turgescent. Ces premières constatations étant faites, la main se montre plus indiscrète et part maintenant à la recherche de son anus. En quelques manipulations expertes, l’homme se rend vite compte que de ce côté non plus sa cliente n’est pas vierge. Devant la tournure des événements, Hélène s’attend à être violée là, dans cette camionnette en route vers Dieu sait où. Et bien non, aussi brutalement que la fouille avait débuté, elle s’arrête net. La voix du chauffeur retentit :

-« Comment ça se présente à l’arrière ? »
-« Bien, très bien lui répondit la voix de l’homme à côté d’elle. Madame est très coopérative et plein de surprises, enchaîna l’autre plein de sous-entendus. Monsieur Tartaglia sera très content et ce sera très certainement un très gros succès commercial. »

Qui est ce Tartaglia ? Ce nom dit vaguement quelque chose à Hélène. Brutalement elle se souvient. Il y a 15 jours, un homme est venu voir son patron. Il prétendait représenter les assurances Tartaglia, des assurances qui, disait-il, assuraient les employeurs contre des risques d’exploitation non couverts par …

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