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Je venais d’entrer à l’Ecole Supérieure de Génie. Maria et moi n’étions que les seules filles dans cette promotion.
La première fois que j’ai rencontrée Maria, elle m’a semblé un peu coincée, car elle fermait les yeux quand je me déshabillais. Mais cela changea au bout d’une semaine elle finit par regarder. J’avais, depuis toujours, pris la résolution de ne pas fréquenter les garçons jusqu’à ce que je me sois faite une situation. Aussi, si j’en avais fréquenté quelques-uns, je n’avais jamais eu d’aventure avec eux. Mais la nature commande et ma mère me reprochait de me masturber, mais malgré mes promesses, j’étais bien incapable d’arrêter. Oh! je n’ai jamais été une perfectionniste, car je suis incapable de passer des heures sur un sujet, celui-là comme un autre et ce qui compte le plus pour moi est de finir rapidement. N’essayez pas de me convaincre. Vous perdriez votre temps. Vous ne pourrez rien y changer! Je suis ainsi faite!
J’ai toujours eu une forte poitrine mais celle de Maria était encore plus grosse. La première fois qu’elle retira son soutien-gorge, ce fut comme une avalanche. Sa poitrine tomba sur son ventre et y rebondit. Alors, elle souleva la tête et me regarda:
– Faudra t’habituer, j’ai hérité ça de famille!
J’éclatais de rire à sa remarque. Elle continua:
– Tu sais, les soutifs, j’aime pas trop ça…
– T’as raison, moi non plus! Je vais faire comme ma grande soeur qui n’en met que quand elle est obligée.
Alors, j’ai passé mes mains dans mon dos, sous mon pull et j’ai dégrafé mon propre soutif.
La première fois que j’avais fait ça, c’était en cachette de ma mère. Je m’étais résolu à faire du jogging et j’avais mis un gros pull. En sortant de la maison, j’ai retiré mon soutien-gorge et j’ai commencé à courir. C’était une drôle de sensation. Mes seins valsaient en tout sens et j’étais déséquilibrée. Au bout d’un moment je me suis arrêté et j’ai plaqué mes mains sur ma poitrine. C’était une drôle de sensation. C’était une vraie liberté. Je me souviens de ces instants quand je me regardais dans la glace pour voir combien ils avaient grossi. C’est difficile de voir le changement quand on regarde tous les jours. Et ce qui m’a marqué pour toujours c’est quand ma tante que je n’avais pas vue depuis six mois m’a dit que j’avais « une grosse paire de tétons »! J’étais un peu jalouse. Maria avait de beaux seins en poire à la forme parfaite, placés bas et serrés l’un contre l’autre.
Je me levais et retirais mon pull. Mes seins avaient toujours hésité entre la poire et la pomme et demeuraient trop massifs pour être beaux. Si vous aviez vu les efforts que j’ai fait pour les améliorer! La plus extravagante de mes expériences était ce soutif dont j’avais découpé les bonnets. A l’évidence, il était bien trop petit pour la taille de mes seins mais chaque soir avant de me coucher, je m’efforçais de les faire passer dans les trous et je dormais ainsi toute la nuit. Mais au fil des mois, ça n’a rien changé.
Mon dieu! qu’elle avait de beaux seins! Je n’expliquerai pas comment c’ est arrivé car j’en suis bien incapable. Nous nous sommes rapprochées et nos mamelons se sont touchés. Ce fut électrique. Il arrivait que ma poitrine, elle aussi, soit pleine de besoins et je ne la calmais qu’en la prenant dans mes mains. En tout cas, je ne sais plus qui a commencé. Mes mains se sont retrouvées sous les seins de Maria et ses mains ont soulevé les miens. C’étaient deux vierges romaines qui faisaient une offrande. Je savais bien que ça allait trop loin mais hélas, ça s’est arrêté. On se regardait, rouges de confusion puis on essaya d’en rigoler. Maria dit qu’on n’allait pas tourner gouines! Des lesbiennes, je n’en connaissais pas, des homosexuels non plus. J’entendais bien par ci, par là quelqu’un en parler; j’avais entendu ma mère dire qu’une de mes tantes vivait avec une femme, mais ce n’était pas encore à la mode de s’afficher tel qu’on est. Les femmes commençaient à peine à adopter le topless à la plage. Jamais encore une femme ne m’aurait abordée pour me dire qu’elle aime les femmes et qu’elle a envie de moi comme ça m’est dernièrement arrivée.
Je ne dormais pas et je pensais à ce qui venait de nous arriver. J’écoutais le souffle de Maria dans la nuit et je me disais qu’au moins, elle, n’avait pas ces tourments. Je n’osais me caresser mais j’en mourrais d’envie. Heureusement, le lendemain matin j’étais calmée et prête à parler sans passion de mes sentiments et de ce que nous aimions dans la vie. Les premiers jours étaient difficiles car il nous fallait nous organiser et démarrer cette année d’études. Mais de retour dans la chambre, c’était la tentation. Maria m’éloignait en éclatant de rire quand je m’approchais et me disait qu’elle n’était pas une gouine. Et moi, je me rendais compte que je m’enfonçais dans cette espèce de folie amoureuse. J’avais besoin de ce corps, j’avais besoin d’elle, plus que comme une amie.
Chaque fois que nous faisions notre toilette c’était un vrai supplice. J’étais incapable de rester plongée dans mes livres et je restais à la regarder prendre sa douche, à se laver les dents, à se brosser les cheveux, à se mettre sa crème sur la peau, à s’en mettre sur la poitrine. J’aurais tant voulu qu’elle me demande de le faire. La chambre n’était pas très grande et quand elle venait de la salle de bains pour aller à son lit, pour enfiler sa chemise de nuit, elle se baissait et ses seins passaient devant mon nez.
Quand on se retrouva après les vacances de Noël, il me semblait qu’en elle quelque chose avait changé. Mes mains me démangeaient de toucher le corps de Maria et les mots dans ma bouche, ne demandaient qu’à sortir. Je faisais de gros efforts pour ne pas parler d’autre chose que de choses ordinaires. Elle s’était arrêtée devant moi. Elle me racontait son séjour à la neige. Les mots me brûlaient les lèvres. Je ne pouvais plus résister:
– Ta poitrine…
Maria s’assit sur son lit et je vis ce qui était transformé. Il y a un moment où, sous le poids, les seins commencent à tomber. Sa poitrine n’était plus aussi fière. J’allais trouver le courage de continuer quand elle m’interrompit:
– Ah! t’as vu, ils continuent à grossir. Je ne sais pas quand ça va s’arrêter. Je vais avoir 19 ans… Maman m’a dit que pour elle ça s’est arrêté à 22… Ça va me faire des gros nichons!
Je restais sans rien dire, incapable de parler. Je fixais sa poitrine. Moi, je savais quand mes seins poussaient. Ça me réveillait parfois la nuit. Une drôle de douleur, confuse, comme si j’étais capable de ressentir que l’intérieur de mes seins devait tendre la peau pour se faire plus de place. Ce que Maria avait en plus, c’était les petits monticules qui parsemaient ses aréoles. Les miennes n’avaient aucun relief, leur contour était diffus et elles étaient si larges que j’en avais honte. Maria était bien faite, tout en elle était bien défini, tout était parfait. Un peu comme son caractère avec ses opinions tranchées alors que j’étais incapable, bien souvent, de me diriger. Mon amie avait mis ses mains sous ses seins et les soulevaient. Sa poitrine s’aplatissait dans ses mains, les bouts n’en prenaient que plus de relief. Elle me dit que ses seins avaient perdu leur fermeté.
– Tu sais, je me dis qu’il serait temps que je me trouve un mec et que je fasse un enfant!
Je restais sans rien dire. Elle continua:
– Toi aussi! tu ne peux pas rester comme ça, à te masturber toutes les nuits! Avant les vacances, tu t’es faite jouir quatre fois! Tu sais, on vit dans la même chambre, alors…
J’avais peur soudain qu’elle ne veuille s’en aller, ne me quitte et me laisse toute seule. Elle continua:
– Tu sais… ça ne me laisse pas indifférente… Cette nuit-là je me suis masturbée moi aussi.
Elle avait arrêté de parler et lâché sa poitrine. Ses seins pendaient sur son torse comme ils n’avaient jamais pendu. Elle continua après avoir pincé ses mamelons. Elle tirait dessus.
– Je ne suis pas comme toi! Il faut que ça dure. Je pourrais jamais jouir en quarante secondes! Ne nie pas, une fois je t’ai chronométrée!
J’ai affiné ma technique. Plus jeune quand j’étais en pension, j’ai même été suivie par un psychologue pour ça, parce qu’on m’avait dénoncée. Maria se mit à me raconter sa vie, son enfance. Quand elle eut fini, je ne pus que me confesser. C’était comme à l’église. J’étais à genoux devant elle et je me confessais. Puis elle prit ma tête dans ses mains et me posa un baiser sur le front. Elle reprit:
– Tu sais, c’est difficile de résister aux envies. Cela fait trois mois que j’ai envie de toi!
J’eus alors une violente explosion de désir dans le ventre et aussi dans les seins. Je penchais ma tête en arrière pour regarder mon amie dans les yeux. Alors, Maria baissa sa tête et m’embrassa sur la bouche. Je ne luttais pas. Sa langue se mêlait à la mienne et c’était merveilleux. Ce n’était pas les baisers des garçons, leur langue qui s’enfonce dans la bouche à la recherche de la langue et ne vous laissent pas respirer. Maria décollait ses lèvres et me laissait respirer. Nous étions comme deux sangsues, collées par la bouche. Ses mains avaient attrapé mes seins et moi je me mis à pétrir les siens. Puis on se retrouva sur le lit. Maria s’était allongée à côté de moi. Sa main se porta sur ma cuisse et je me laissais aller. J’ai ouvert les jambes. Ses ongles couraient sur ma peau.
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